46èS.1 : La Nouvelle Calédonie 2 : La côte Ouest et la côte Est
Du Dimanche 17 au Mercredi 20 septembre 2006
Après en avoir pris plein les yeux sur l’île des pins, Nous partons à la découverte de la grande terre. Pour circuler dans l’île, il y a 2 routes principales, une le long de la côte Ouest et une autre à l’Est, entre les 2 il y a les montagnes et quelques routes transversales « les passes ». Depuis Nouméa nous remontrons d’abord à l’Ouest pour redescendre le long de la côte Est …
LA CÔTE OUEST
Un Dimanche à la plage d’Ouano
Tôt le matin nous partons avec Jeff et Aurore ainsi qu’un petit groupe de leur amis en direction d’Ouano, plage située a 1H30 de route de Nouméa sur la côte Ouest.
Avant d’atteindre Ouano, les arrêts sur des points de vues donnant sur la mer sont magnifiques.
(Notre Twingo avec les marques du Sud, Végétation un peu sèche, Les têtes dans le bleu d’Aurore et Do)
Une fois sur place, on devient un peu moins enthousiaste pour la baignade, on est a marée basse donc pour se baigner c’est pas le top.
(Et Merde ! c’est marée basse … )
Par cette journée ensoleillée, On choisit donc la solution de se poser a l’ombre des arbres, allongé sur les serviettes on se prélasse tranquillement.
Après avoir dégusté nos sandwiche baguette pâté, nous voici rassasié pour reprendre la route sur l’Ouest.
(Jeff et son chapeau de paille, et en position Farniente avec Aurore, Guillaume à la sieste version tortue)
(La click sous le peu d’ombre qu’on a trouvé, L’eau commence à revenir, Salut à tous et à bientôt)
La baie des tortues
En fin d’après midi, nous atteignons la petite ville de Bourail. Le gros attrait de cette ville se situe à 15 minutes de là : la baie des tortues avec la roche percée.
En arrivant au niveau de la baie, on s’arrête pour admirer la longue plage, et là c’est le drame, nous avons crevé un pneu… pas de chance, Guillaume se lance donc dans le changement de pneu sous mes yeux ébaillis, je reste très attentive car je ne sais pas du tout comment faire.
(Vache tranquille dans un près avec arbres aux fleurs rouge, Arrêt au stand pour la twingo)
Malgré cette petite mésaventure, on commence par aller voir la roche percée, c’est un espèce d’énorme pilier planté dans la mer. La vue depuis son belvédère est imprenable sur toute la baie, l’arrière pays ainsi que la baie des tortues.
(Le point de vue depuis le belvédère, où loge Notre dame des flots)
(Le pilier de la roche percée, Marlène sur le Belvédère)
Après avoir galérer pour trouver la route d’accès, nous voici sur la plage de la baie des tortues. On ne sais ni comment ni pourquoi, mais cette plage est bordée d’une multitude de pins colonnaires planté dans tous les sens. Ça donne vraiment une beauté très particulière à cette baie
(La baie des tortues et ses pain colonnaires, et sa roche percée)
Guillaume se laisse tenter par une petite trempette, et il choisit de poser ses fesses dans les baignoire naturelle formée par la roche où l’eau y est un peu plus chaude. Comme dans un mini Spa koi !
(Les pains colonnaires depuis la plage, Guillaume dans sa baignoire tranquille !)
Après avoir passé une superbe journée, nous nous dirigeons vers la plage de Poé où nous allons au camping, ce soir nous allons dormir dans la voiture… gros test… y est on confortablement allongé pour y passer la nuit … ???
Les coraux de Poé
(La Twingo au camping en position dodo, au pied d’un arbre bien raciné !, la plage de Poé)
Après une nuit plutôt bonne et un bon petit dèj, nous attrapons les masques, les tubas et les chaussures de plongée (Très gentil prettés par Jeff et Aurore), et c’est parti pour le snorkling.
Il faut quand même préciser que c’est une petite expédition quand même, car on marche 20 bonnes minutes avec de l’eau jusqu’au genou avant d’atteindre les premières belles patates de corail. Pour moi (Marlène) c’était un peu paniquant de se retrouver seule au milieu de la mer comme ça, cela fait une drôle de sensation.
Mais tous ces efforts sont très vite récompensés, dés que nous atteignons plus d’un métre de profondeur, on y découvre une multitudes de splendides coraux entourés de magnifiques poissons.
Nous avons passé toute la matinée à profiter des joies de la mer.
(Les délires de Guillaume en Tarzan au camping)
Le pneu de Twingo
Avant de quitter Bourail, nous en profitons pour se renseigner pour racheter un pneu, et là on se rend compte que ce n’est pas si facile que ça… c’est pas courant de trouver des pneus de twingo. Après avoir essayer toutes les solutions possible, un seul garage en a un de dispo, il nous propose de nous le changer pour la modique somme de 80 euros ! pour 1 pneu de Twingo qui est aussi petit qu’un pneu de poussette, C’est fou ça !!!
On décide donc de ne pas le changer… on prend le risque et on verra plus tard sur Nouméa, car cela sûrement plus facile et moins cher.
Un soir au bord de la plage de Franco
(Un arbre au milieu des plaines, un ciel peuplé de petit moutons)
Ayant perdu pas mal de temps avec ce pneu … il est trop tard pour atteindre la côte Est, on passe donc notre dernière nuit sur la côte Ouest dans un camping gratuit au bord de la plage de Franco.
Ce soir là, on arrive juste à temps pour admirer le coucher de soleil … et c’est surêment l’un des plus beau que nous n’ayons jamais vu, toutes ces couleurs … c’est tout simplement magnifique !
(Le superbe coucher de soleil, et Marlène et Twingo qui contemple)
Ce n’est qu’après le coucher de soleil que le ciel prend toute sa grandeur :
(La petite barque de pêcheur, Un arbre et Marlène)
(L’orange couleur feu)
(Puis le rose vif !)
(On va passer une bonne nuit en bord de mer …)
Vidéo : Ces photos ne sont pas truquées, la preuve en vidéo : Un_Sunset_sur_la_cote_Ouest
(Cliquez sur le lien pour ouvrir la vidéo)
On profite ensuite des derniers moments de jour pour manger… on se disait que cette soirée était absolument parfaite… quand soudain cela devient l’horreur… on se fait envahir de moustiques à une vitesse incroyable, ils nous piquent même a travers le jeans… une véritable horreur. On court donc très vite dans la voiture pour s’y réfugier, mais on passe une demi heure a essayer de tuer ceux qui nous ont poursuivie à l’intérieur … Après ça plus question de ressortir avant le lendemain matin.
LA CÔTE EST
La transversale Koné-Tiwaka et la route pour Hienghene
Nous empruntons la route transversale à Koné pour atteindre la côte Est.
La route est vraiment très jolie entourée de belle montagnes verte et c’est vraiment très nature, on y croise même des chevaux sauvages.
(La famille de chevaux sauvage sur une aire de repos, petit étalage de fruit en bord de route)
Une fois sur la côte Est, on traverse pas mal de petits villages très sympas, on s’arrête pour admirer le beau littoral ainsi qu’une très charmante petite chapelle proche de Poindimé. Sur le bord de la route on trouve pleins de petits étalages où les locaux proposent leurs fruits, on s’y arrête pour acheter quelques succulentes bananes. Personnes pour nous servir, les prix sont marqués sur les fruits et il suffit juste de mettre les pièces dans une tirelire !
(Une petite chappelle près de Poindimé, plage et cocotier)
Hienghène
Nous voici arrivée dans le lieu le « plus touristique » de la grande terre. Pour preuve, il y a même un Club Med. Tout est relatif en Nouvelle Calédonie concernant le nombre de touristes, ça reste plutôt sauvage et vide ici et c’est tout ce qui donne son charme à la région. C’est très tropicale et montagneux et ça nous offre de grandioses paysages.
Mais Hienghène est surtout connue pour ses roches noires de Lindéralique (me demandez pas ce que c’est !) et sa fameuse poule plantée au milieu des eaux. C’est assez hallucinant de voir que ça ressemble carément à une Enorme poule !
(Le mur de roche Lindéralique,la poule de Hienghène au loin, la route entre mer et montagne)
(Petite photo souvenir avec la poule, Marlène qui fait bisous !)
En continuant au nord de Hienghène la route est stoppée par la rivière Ouaïème et plutôt que d’y construire un pont, rien ne vaut un bon vieux bac qui reste ouvert 24h sur 24h. La traversée sur les flots entourée des montagnes est super sympa.
Une fois de l’autre coté on découvre la superbe baie de la Ouaïène et sa longue plage coincée entre océan et rivière ainsi que la chute d’eau de Tao qui coule au cœur de la forêt.
(Le bac de la Ouaïème, petit voyage personnalisé)
Vidéo : on inverse le moteur et c’est parti pour la traversée : La_traversee_en_bac_de_Hienghene
(Cliquez sur le lien pour ouvrir la vidéo)
(L’embouchure et la plage de la Ouaïème sous un rayon de soleil, et avec son petit arbuste)
(La vallée de la Ouaïème avec Marlène et le bac en fond, La chute d’eau de Tao)
Une nuit en tribu
De retour à Hienghène, nous avons organisé de passer la nuit dans une tribu locale. On est un peu inquiet à l’idée de dormir là-bas car on ne sait vraiment pas dans quoi on s’embarque, authenticité ou attrape touriste ?
Eh bien, nous avons été complètement enchanté par notre expérience !!!
Nous avons été accueillis chez Martial dans la tribu de Werap. Pour respecter la tradition appelé « la coutume », nous offrons à Martial un cadeau (un paréo et du tabac) pour être accueilli au sein de la tribu.
Les gens peuvent paraître un peu froid au premier abord mais ils sont seulement un peu méfiant et un peu timide.
Après s’être installé dans notre case tout à fait typique, on a commencé par faire un petit tour dans le village et ses environs pour finir par un petit match de Volley-ball avec tout les jeunes de la tribu (entre 15 et 25 ans)
Petite visite des lieux :
(Notre chambre double, plutôt spatieuse, la salle à manger)
(La cuisine, le lave vaisselle, le garde manger, la corbeille de fruit)
(Les toilettes et douche, la machine à laver, le sèche linge)
Le luxe absolu dans le basique le plus totale !!!
Petite douche froide puis c’est l’heure du dîner … et quel dîner !
La femme de Martial nous prépare au feu de bois des énormes morceaux de poissons (inutile de préciser qu’ils ont été pêchés par Martial) avec une sauce + que délicieuse, le tout avec du riz et de la salade ! C’était tellement appétissant qu’on n’a même pas pensé à prendre une photo.
(Préparation du festin au feu de bois)
Tout au long du dîner, Nous n’avons pas arrêté de questionner Martial et il nous a raconté la vie de sa tribu. C’était vraiment passionnant d’apprendre qu’en Nouvelle Calédonie, de nombreuse tribu kanak comme la sienne vivent grace au ressource naturelle. Ils se nourrissent quasi uniquement de ce qu’ils pèchent en mer et en rivière et de se qu’il chasse dans la montagne, sans oublier leur magnifique jardins. Mais attention, ce n’est pas avec des lances et des arcs qu’ils font ça, c’est fusils à lunette pour les cerfs et les cochons sauvages, fusil harpon pour les poissons, … la grande classe koi ! C’est pas parce qu’ils sont en tribu, qu’il faut refuser la technologie !
(La petite photo souvenir avec Martial devant la chambre d’un de ses fils )
Superbe Expérience et totalement authentique !
Descente de la côte EST la Route à Horaire
Cette notre dernier jour de location de voiture, au matin nous sommes quasiment au Nord de l’île, donc aujourd’hui on va falloir rouler pour rejoindre la capitale.
Le beau temps est au rendez-vous et ça nous permet vraiment de profiter de la route qui longe le littoral. On passe par de nombreuses anciennes mines de Nikel qui ont façonné les montagnes et qui donnent cette belle couleur rouge aux paysages.
(Petit aperçu de la côte Est, La Twingo au passage à niveau, Le cimetière des camions de transport de nikel)
(Une ancienne mine de Nikel, Dans la valléééée … La La … des Kanaks … La Li La La …)
Après une centaine de km de routes sinueuses, nous arrivons au pied de la route à horaire.
Pourquoi ce nom ? Eh bien pour aller de Canala à Thio, il faut franchir un col où la route est vraiment accrochée à la montagne et la plupart du temps il est impossible que 2 voiture se croisent. C’est pour ça qu’il y a des horaires de circulation. Il faut 20 à 30 min tranquille pour franchir le col. Du coup du Nord vers le Sud, la route est ouverte pendant 20 min à chaque heure PAIRE (de 6h à 6h20, … , de 18h à 18h20), et dans l’autre sens ce sont les heure IMPAIRE. Mais c’est la nuit où ça devient plus marrant, car la circulation est libre ! Bonne chance koi !
Mais cette route est surtout réputée car en plus d’être sinueuse et dangereuse, elle offre de superbe vue sur les vallées environnantes.
(Il faut qu’on attende 14h pour passer !, La montée coté Canala)
(La descente coté Thio, et voilà on est de l’autre coté)
CONCLUSION de notre séjour en Nouvelle-Calédonie
De retour sur Nouméa on recroise Jeff et Aurore pour une dernière petite soirée Calédonienne avant de s’envoler le lendemain matin pour Auckland et la Nouvelle-Zélande …
Accessoirement, je me prend une amende pour excès de vitesse en allant à l’aéroport (101 au lieu de 80 = 15 000 Fp d’amende soit 120€), ça fait toujours plaisir avant de quitter l’île !
(Dernière vision de Nouvelle-Calédonie avant la Nouvelle-Zélande)
En tout cas, on ne regrette pas d’être venu découvrir cette île très surprenante !
Finalement elle est plutôt différente de ce à quoi on s’attendait, c'est-à-dire plage de sable blanc et cocotier tout autour de l’île. C’est plutôt une très grande île montagneuse avec de grandiose paysages très variés entre le Sud, l’Ouest et l’Est, le tout entouré d’une grande barrière de corail (mais très inaccessible sans bateau). Les plages paradisiaques sont incroyables mais il faut aller les chercher sur les îles loyauté (Marée, Lifou et Ouvéa) et l’île des Pins (le top du top, le paradis sur terre), situées entre 20min et 1h en petit avion depuis Nouméa. Même si Les plages de la grande terre reste jolie, Ce ne sont pas celle des cartes postales.
Il y a vraiment des dizaines de petites îles qui entourent la grande terre et c’est pour ça que ça doit vraiment être un paradis pour navigateur ici !
Les divers de la semaine
(No comment, c’est dégueulasse !)
(Un Week-end en famille à la plage : Fiston en short et T-shirt, Maman en maillot de bain et papa en string Normal !)
(La précision en Nouvelle-Calédonie c’est important, 99,5 km ce n’est pas 100km !)
(La propreté version française en Nouvelle-Calédonie)
(Il n’arrivait pas à se décider sur le panneau jaune donc ils en ont mi 2 gros en blanc et rouge)
(Quand on fait les malin sur la route à l’horaire, ça pardonne pas ! LOL)